
Chaque année, en France, les violences sexistes et sexuelles continuent de toucher des milliers de femmes. Avec 94 000 femmes victimes de viol ou de tentative de viol annuellement, ce chiffre souligne l’urgence de lutter pour la protection et la sécurité des victimes.
Le milieu professionnel n’est pas épargné, avec 32% des femmes ayant déjà fait l’expérience du harcèlement sexuel au travail. Cela affecte non seulement la sécurité des femmes, mais aussi leur bien-être psychologique. Il est donc nécessaire de mettre en place des actions et formations immédiates pour instaurer un environnement de travail sûr et respectueux envers chacun.e.
Cependant, la route vers la justice est semée d’obstacles. Pour rappel, 70% des plaintes déposées sont classées sans suite. Ces chiffres révèlent des lacunes dans le système judiciaire, mettant en évidence la nécessité de réformes pour garantir la protection des victimes.
Que cela soit en France ou à l’international, il est important de relever que ce sont très majoritairement les femmes qui subissent ces violences sexistes et sexuelles. Cela découle en grande partie de la position des femmes au sein des sociétés patriarcales, où leurs droits sont bafoués. Ces violences prennent diverses formes, allant des rapports sexuels forcés au harcèlement de rue, verbal, et en ligne, en passant par les mutilations génitales féminines, les mariages forcés, l’esclavage domestique et l’exploitation sexuelle.
Les principaux facteurs de ces violences sexistes et sexuelles sont les normes de masculinité toxique qui, dans certaines sociétés, encouragent les hommes à exercer un pouvoir dominant sur les femmes, générant ainsi des comportements violents. De plus, un manque de lois et de sanctions, combiné à une insuffisance de sensibilisation, permet la tolérance de comportements tels que le harcèlement de rue, l’excision et les mariages forcés.
Enfin, la pauvreté et l’exclusion sociale créent des risques de violences sexistes et sexuelles. Certaines familles, confrontées à la pauvreté, peuvent recourir à des pratiques violentes, comme le mariage forcé, pour subvenir à leurs besoins; des filles en situation de précarité peuvent être contraintes de travailler dans des conditions non sécurisées, notamment dans la prostitution ou l’esclavage domestique.
Face à ces chiffres alarmants, il est impératif de passer à l’action. Un premier pas concret serait de se joindre à la manifestation prévue le samedi 25 novembre à 14h00 sur la Place de la Victoire à Bordeaux ou la manifestation la plus proche de votre ville.
Ensemble, nous pouvons exprimer notre colère !
En cas de violences, n’hésitez pas à solliciter de l’aide en composant les numéros suivants :
– Violences femmes info : 3919
– Par SMS, si vous ne pouvez pas parler : 114
– En cas d’urgence : 17
Chaque appel peut faire la différence, offrant un soutien et brisant le silence entourant les violences sexistes et sexuelles.