7 bonnes raisons de se syndiquer à la CGT en 2023

Ce vendredi 13 octobre, des manifestations et des grèves sont organisées à l’initiative de plusieurs syndicats, parmi lesquels la CGT. Ces initiatives contestataires visent à défendre les salaires des travailleurs, l’égalité, les services publics, l’environnement, les retraites et nos droits. Voilà une belle occasion de rappeler les bonnes raisons de se syndiquer dans le premier syndicat de France !

1. Le premier syndicat de France

Fondée en 1895 et fort de 640 000 adhérents, la CGT représente 23% des sièges aux élections professionnelles (2ème) dans le privé et 21% dans le secteur public (1er) ce qui lui permet d’avoir un poids significatif lors des conflits sociaux.

2. Un passé marqué par de nombreuses victoires

Voici une liste non exhaustive des conquêtes auxquelles à participer le syndicat : 

  • 1906 : Grève générale qui a permis l’obtention de la journée de travail de 8 heures.
  • 1936 : Succès des défilés du 1ᵉʳ mai préfigurant la victoire électorale du Front Populaire qui abaisse le temps de travail de 48 à 40h, octroie 2 semaines de congés payés, augmente les salaires de 12%, rend obligatoire l’école jusqu’à 14 ans…
  • 1943 : Impulse la mise en place du Conseil National de la Résistance et participe à l’élaboration d’un programme politique social nommé Les Jours Heureux mis en place une fois la France libérée, c’est grâce à ce programme que les Français bénéficient, entre autres, de la sécurité sociale et des allocations chômage.
  • 1944 : Les militants CGT sont aux fronts face aux nazis, Paris est libéré le 25 août.
  • 1946 : Atteint 5 millions d’adhérents.
  • 1954 : Prise de position en faveur du droit à l’autodétermination et à la paix en Algérie
  • 1963 : Grève des mineurs qui débouche sur une augmentation des salaires face au pouvoir gaulliste.
  • 1972 : Soutien au programme commun, entre les socialistes et les communistes, qui aboutira sur de nouvelles conquêtes sociales telles que l’augmentation du salaire minimum à 1000 francs, la revalorisation des prestations sociales et des pensions, réduction du temps de travail hebdomadaire à 39 heures, retraite à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, la construction annuelle de logements sociaux, les congés maternités étendus à 16 semaines, la majorité à 18 ans…
  • 1995 : Mouvement social victorieux contre la réforme des retraites Juppé.

3. Un syndicat de lutte sans compromission

Au cours du mouvement social contre la loi Travail en France de 2016, porté par une pétition signée par 1,5 million de personnes et des manifestations qui durent de février à juin, la CGT est en première ligne, plusieurs autres confédérations comme la CFDT, la CFTC et la CGC ne participaient pas. Le gouvernement durcit alors le ton contre la CGT, l’accusant de briser le consensus national pour soutenir les policiers quelques mois après les attentats du 13 novembre 2015 en France. Le syndicat conteste de son côté le déploiement, pour la première fois à grande échelle en France, techniques de nassage des manifestants et déplore des violences policières inhabituelles. Lors du récent conflit à propos de la réforme des retraites, le cégétiste Sébastien Menesplier a subi une garde à vue pour avoir organisé les coupures de courant dans les permanences parlementaires des députés favorables à la réforme des retraites !

4. Au-delà des frontières

La solidarité internationale a toujours fait partie de l’ADN de la CGT : solidarité avec les révolutionnaires socialistes en URSS et à Cuba, combat contre la Françafrique, soutien aux indépendantistes algériens, condamnation du coup d’État de Pinochet au Chili orchestré par les États-Unis, ou plus récemment rencontre avec les militants syndicaux ukrainiens réprimés par le gouvernement Zelensky.

5. L’affaiblissement du syndicalisme en France

Avec l’érosion de la conscience de classe au fil des années, le taux de syndicalisme a chuté d’environ 10% en 2019, c’est trois fois moins qu’en 1949 selon l’INSEE ! On constate également qu’au fur et à mesure de la période, faire respecter ses droits sociaux et en conquérir de nouveaux est devenu de plus en plus difficile, d’où la nécessité absolue se syndiquer pour les 30 millions d’actifs en France.

6. La construction de nouveaux liens sociaux avec d’autres travailleurs

Adhérer peut aussi permettre de développer de nouvelles relations envers ses collègues syndiqués comme non syndiqués à travers des luttes partagées. Cela peut également amener à rencontrer des professionnels d’autres secteurs derrière les mêmes enjeux, ce qui favorise la solidarité de classe.

7. Des propositions concrètes pour un meilleur avenir

La CGT a inscrit le travail et sa transformation au centre de sa démarche pour un développement humain durable, en ce sens elle revendique la réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, l’augmentation du Smic à 2000 euros, l’indexation des salaires sur l’inflation, la réelle égalité salariale entre les hommes et les femmes, la redistribution des richesses dont une part bien trop importante va dans la poche des actionnaires, de meilleures conditions de travail, la valorisation du secteur public face aux privatisations, la retraite à 60 ans et bien plus encore.

Si ces arguments ne suffisent à vous convaincre, vous pouvez trouver d’autres bonnes raisons sur le site internet de la CGT ou auprès des nombreux militants locaux au sein de votre entreprise ou près de chez vous.

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